Attal-Belloubet, une gouvernance sous le sceau de la violence

Sous la façade apparente de la concertation, le duo Attal-Belloubet place en réalité sa gouvernance sous le sceau de la violence.

Dernier exemple en date, le simulacre de « grande concertation » sur l’autorité. C’est lors d’une grande messe d’un peu plus d’une heure, le 3 mai dernier (visible ici), que la ministre de l’Éducation nationale l’a lancé. Et au pas de charge !

Les « échanges locaux » – entendez le terrain – devront rendre un bilan le 8 mai. Le 8 mai !

Les recteurs devront remonter les « propositions » le 13 mai. Le 13 mai (On rappelle que les écoles et les établissements sont fermés du 8 au 12 mai…) !

La Ministre présentera la synthèse de ce « collationnement » le 20 mai. Le 20 mai !

Une concertation ? Vraiment ? En réalité juste l’occasion de légitimer un projet déjà ficelé.

Dans le cas présent, un projet contre la jeunesse. Un projet pour la dresser, pour la faire plier. Un projet à mille lieues de celui de l’École de Jaurès, que la Ministre a osé convoquer lors de sa présentation.

Pour autant, est-ce une surprise ?

Non. Clairement.

Aucune surprise pour les acteurs et actrices de l’École.

Les pseudos-concertation, c’est la marque Attal.

De pseudos procédures démocratiques lors desquelles on feint de recueillir la parole des équipes éducatives. Pseudo-concertation sur le « choc des savoirs », pseudo-concertation sur les projets de programmes…

La gouvernance Attal-Belloubet, c’est à sa brutalité qu’on la reconnaît.

Brutalité des calendriers – au pas de charge !

Brutalité des slogans – le fameux « choc des savoirs », la « grande concertation »…

Brutalité des indécisions – on met fin aux HSE et IMP qu’on rétablit au bout de 48 heures, on annonce un changement de la formation initiale au 1er septembre, sans concertation et toujours rien de concret au 6 mai…

Brutalité du projet pour l’École. Une école qui dresse. Une école à l’encontre des valeurs qu’elle porte.

La gouvernance Attal-Belloubet, à l’image de celle des différents gouvernements Macron, c’est à sa violence qu’on la reconnaît.

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